Plufur

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Plufur
Plufur
L'église paroissiale Saint-Florent.
Blason de Plufur
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Hervé Guelou
2020-2026
Code postal 22310
Code commune 22238
Démographie
Gentilé Plufurien, Plufurienne
Population
municipale
533 hab. (2021 en diminution de 1,84 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 30″ nord, 3° 34′ 22″ ouest
Altitude 157 m
Min. 28 m
Max. 178 m
Superficie 17,50 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plestin-les-Grèves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Plufur [plyfyʁ] est une commune française du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Plufur.

Faisant partie historiquement du Trégor, Plufur est une commune située entre Morlaix et Guingamp au sud-ouest de Lannion et à quelque distance au sud de la Lieue de Grève, son territoire est précisément délimité par le Yar à l'ouest et le Dour Elego à l'est, jusqu'à leur confluence à la limite nord de la commune. Au sud, la commune s'étend jusqu'à la ligne de chemin de fer Paris-Brest et le quartier de la Gare, situé pour partie à la limite sud de la commune, à proximité de la gare de Plounérin, où seuls des TER s'arrêtent. Plufur n'est desservie que par des routes départementales et communales ; toutefois la voie rapide RN 12 passe plus au sud et est accessible via les échangeurs de Plouégat-Moysan (en direction de Brest) et de Plounérin (en direction de Saint-Brieuc, Rennes et Paris).

Les altitudes vont de 178 mètres pour le point le plus élevé, situé à l'est du hameau de Manac'hti dans la partie sud de la commune, et s'abaissent progressivement vers le nord, le point le plus bas (31 mètres) étant situé à la confluence des deux cours d'eau précités. Le bourg, en position relativement centrale au sein du finage communal, est vers 130 mètres d'altitude.

Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé formé de hameaux et fermes isolées.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 039 mm, avec 15,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plufur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,9 %), terres arables (19,3 %), forêts (18,3 %), zones urbanisées (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plefor vers 1330, Ploefur fin XIVe siècle, en 1426, 1444, 1461 et en 1596, Pluffur en 1657[14].

Plufur est pour ple ou plou et Fur, « paroisse du Sage » ou tire son nom d'une altération phonétique de saint Florent[14]. Le choix de saint Florent comme saint patron est surprenant (seule par ailleurs en Bretagne l'église de Lambézellec lui était dédiée) : il s'agissait probablement à l'origine d'un saint breton désormais inconnu, à moins que l'origine soit toute autre, par exemple le souvenir d'un habitant britto-romain dénommé « Forus » ou une déformation du mot latin forum (place publique, marché), car des traces d'une implantation gallo-romaine à Plufur existent.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Un tumulus de plus de 15 mètres de haut et 82 mètres de circonférence à sa base, se trouve à Gwern-an-C'Hastel ; des restes d'un fossé en terre, d'une quinzaine de mètres de longueur, subsistent à son ouest. Un menhir brisé subsistait à Lestéo en 1883 (près de celui-ci trois autres menhirs avaient déjà disparu à cette date, dont un servit de carrière de pierre en 1855). Deux cromlec'hs étaient également signalés à cette époque, dont un à Kerprigent[15].

Des petits bronzes datant de l'époque romaine ont été trouvés en 1836 à Keranroux[15].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Plufur faisait partie du pagus Castelli, devenu au XVIe siècle l'archidiaconé de Plougastel ou Poucastel[16], dont le chef-lieu était peut-être au lieu-dit "Le Castel", situé dans la commune de Plufur[17].

Le prieuré de Manac'hty était une dépendance de l'abbaye du Relec ; les moines y possédaient des quévaises ; un logis prieural entouré d'une enceinte fortifiée figurait encore sur le cadastre de 1848, ainsi que des dépendances (moulin à eau, chaussée-digue et étang[18].

L'église paroissiale actuelle, qui date de 1764, paraît avoir été en partie reconstruite avec des matériaux de l'ancienne église, qui aurait daté du XIVe siècle[15].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le château du Plessis-Quinquis, une châtellenie qui disposait du droit de haute (avec patibulaires à quatre piliers), moyenne et basse justice, appartint au XIVe siècle à la famille Tournemine (aussi barons de La Hunaudaye). Le château fut occupé pendant les guerres de la Ligue (en 1593, François de Goësbriand, nommé par le duc de Mercœur, était capitaine de la garnison du château, menacé d'être pris par les troupes du brigand ligueur Guy Éder de La Fontenelle[19]) et détruit sans doute à cette époque (en 1661, seuls subsistaient les douves et le pont-levis)[14]. Le un combat près de la chapelle Saint-Adrien oppose les habitants de Plufur à la garnison huguenote du château de Tonquédec, venue les piller[20].

La seigneurie de Keranroux (les seigneurs de Keranroux avaient droit de prééminence dans l'église de Plufur) s'étendait aussi sur les paroisses de Plestin, Trémel et Plounévez-Moëdec et disposait aussi du droit de haute justice avec patibulaires à quatre piliers dans le bourg de Plufur ; cette seigneurie appartint à la famille Le Long aux XVe siècle et XVIe siècle, puis à partir de 1639 (à la suite du mariage de Marie Le Long[Note 2] avec Jean du Chastel[Note 3]) à la famille du Chastel, puis à celle du Cosquer et enfin à partir de 1699 à la famille Le Peletier de Rosambo.

La seigneurie de Guern-an-C'hastel disposait des droits de moyenne et basse justice et disposait d'un auditoire au bourg de Plufur et fut propriété successivement des familles Le Rouge (au XVe siècle), Tuomelin et Bizien (à la suite du mariage de Renée de Tuomelin[Note 4] avec François Bizien en 1698)[14].

D'autres seigneuries existaient à Plufur : celle de Kerarmoux, qui disposait du droit de haute justice, appartenait en 1695 à M. de Rosambo qui était seigneur de Plufur ; celle de Kerprigent, moyenne justice, qui appartenait à la famille éponyme ; celle de Kergeffroy, qui appartint successivement aux familles Kergeffroy, Saliou et Guillaume[14].

En 1706 les chapelles du Manac'hty et de Christ étaient en si mauvais état qu'il fallut interdire leur fréquentation[21].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plufur en 1773 :

« Pluffur ; sur une hauteur, à 7 lieues au sud-ouest de Tréguier, son évêché ; à 34 lieues de Rennes et à 4 lieues de Lannion, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 000 communiants[Note 5]. La cure est à l'alternative ; Kermaroux [en fait Kerarmoux], haute justice, à M. Le Président Le Pelletier ; Plessis-Eon et Kerprigent, moyenne justice, à M. du Plessis-Quelen[Note 6] ; Guernan-Hastel [Guer-an-C'hastel], moyenne et basse justice, à N.. Le territoire, coupé de ruisseaux, et couvert d'arbres et de buissons, produit du grain, du foin, du lin et du cidre. On connaît dans cette paroisse les maisons nobles de Rosambault, Kervidonné et Keranroux ; cette dernière passa, dès l'an 1630, à la famille Duchâtel-Coëtangars[22]. »

L'église paroissiale Saint-Florent fut reconstruite entre 1772 et 1776 par l'architecte Félix Anfray, probablement avec l'aide de la famille Le Peletier de Rosambo[23]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Charles-Marie Fercocq, originaire de Plougonver, recteur de Plufur, prêtre réfractaire fut déporté sur les pontons de Rochefort à bord des Deux-Associés, une prison flottante ; atteint d'une maladie contagieuse, il mourut, âgé de 39 ans, le à l'Île Madame. Jean-Marie Ménou lui succéda et fut recteur de Plufur jusqu'en 1810[24]. Jean-Marie Ménou, originaire de Plestin, lui succéda et fut recteur de Plufur jusqu'en 1810[25].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1816, selon le cadastre napoléonien, le bourg ne compte qu'une trentaine de bâtiments, établis de manière lâche autour du placître ; le développement du bourg survint dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle avec l'installation d'activités commerciales et artisanales[26].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plufur en 1853 :

« Plufur ; commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Kerdaret, Kergren-Quérec, Kerviniou, Kerlaéron, Keranrous, Lesclec'h, Kerabalan, Keraprovost, Kervubu, Luzunevez, le Merdi, le Bodo, Fifac'h, Kerizelo, Kerbascoen, Kerhuel, Kerarmoal, Keramono, Kerizelan, le Christ, Mazac'thy, Run-ar-Manac'h-Bras, Faur-Bras, Pen-ar-Voen, Pors-Lago, Poul-an-Vran. Superficie totale : 1 737 ha, dont (...) terres labourables 1 073 ha, prés et pâtures 152 ha, bois 144 ha, vergers et jardins 9 ha, landes et incultes 208 ha (...). Moulins : 7 (Milin ar Lan, Lesclec'h, Ar-C'hastel, Ar-Manac'h, Kerprigent, Ar-Pont, à eau). On voit en Plufur les ruines de l'ancien château du Plessix. (...). Il y a foire le 23 juillet. Géologie : constitution granitique ; micaschiste dans le nord-ouest. Il y a, dans les parties limitrophes de Plestin, un gisement de carbure de fer. Ce minerai était vulgairement nommé plombagine, ce qui fait dire [à tort] à Ogée qu'il y avait en cette localité une mine de plomb. On parle le breton[27]. »

Un décret impérial en date du autorise la création d'un établissement tenu par les Filles du Saint-Esprit dans la commune de Plufur, à la suite de donations faites par deux personnes de la commune, Jeanne-Louise Quesseveur[Note 7] (sous condition d'instruire les enfants et soigner les malades indigents de la commune) et Marie-Anne Geffroy[28]. En 1862, l'école des garçons compte 48 élèves, celle des filles 60 élèves[29].

En 1874 une pétition signée par des habitants de Trémel, Plestin et Plufur demande à l'Assemblée nationale de mette fin au régime provisoire des débuts de la Troisième République et de rétablir la monarchie légitime[30].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En mai 1908, malgré trois tours de scrutin, personne dans un premier temps ne voulut accepter les fonctions de maire[31].

Un décret publié le attribue à la commune de Plufur tous les biens ayant appartenu à la fabrique de Plufur et qui avaient été placés sous séquestre[32].

Une mission se déroula à Plufur en 1910 :

« La paroisse de Plufur a eu le plus grand bienfait d'une mission de huit jours donnée par MM. Ferlicot, Henry et Tugdual, missionnaires à Saint-Brieuc. Il était vraiment édifiant et doux au cœur de voir l'entrain des divers exercices de la retraite, la vieille église se remplissant de fidèles dès le début des cérémonies, les paroissiens affrontant mauvais temps, glace, tempête, pour venir dès l'aurore entendre avidement la parole de Dieu et assiéger les confessionnaux. Les physionomies respiraient le recueillement, la prière fusait du cœur, les chants montant vers le ciel, la grâce de Dieu pénétrait visiblement les consciences ...bien des larmes furtives ont coulé. »

[33]

Un arrêté du préfet des Côtes-du-Nord, en vertu de la Loi sur les congrégations, laïcise l'école des filles de Plufur, qui était tenue jusque-là par la congrégation des Filles du Saint-Esprit, en juillet 1912[34].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Plufur porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 7 au moins sont morts en Belgique (dont trois à Maissin et deux à Langemark dès 1914) ; un (Marcel Kerharo) est mort en 1917 en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Guillaume Le Bivic, François Le Gall, Jean Meuric et François Prat, tous quatre décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Pierre Hamon et Jean Scolan décorés de la Croix de guerre (de même que Marcel Kerharo)[35].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Croix de mission dite du Saint-Sacrement date de 1928, année où une mission fut organisée à Plufur.

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Plufur porte les noms de 5 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale dont Pierre Le Bastard, matelot à bord du Bretagne, mort dans le naufrage de son bateau lors de l'attaque de Mers el-Kébir le [35].

La guerre d'Indochine[modifier | modifier le code]

Pierre Ricou, canonnier au 10e régiment d'artillerie coloniale, est mort en captivité le à la suite de la bataille de Diên Biên Phu pendant la guerre d'Indochine[35].

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le dernier café-alimentation ayant fermé en 2009, la commune a pris l'initiative de transformer l'ancienne école en commerce tenu en location-gérance, repris par un nouveau commerçant qui tient un commerce multi-services en 2015[36].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Plufur Blason
De gueules aux trois quintefeuilles d'argent, à la bordure nébulée du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790   Ansquer    
    Le Gars    
1800 1815 Jean Marie Georges Vizien[Note 8]   Notaire public.
1815   François Geffroy    
    Quesseveur    
    Jean-Marie Meuric    
avant 1835 après 1838 Jean-Marie Quesseveur[Note 9].   Conseiller d'arrondissement.
    Jean Meuric    
1878 1887 Rolland Le Bot[Note 10]   Cultivateur propriétaire. Deux mandats successifs de maire.
1887 1895 Yves Geffroy[Note 11]   Propriétaire cultivateur. Trois mandats successifs de maire.
17 février 1895 22 décembre 1895 Yves Scolan[Note 12]    
22 décembre 1895 26 janvier 1896 Louis Allain[Note 13]   Carrier.
1896 1896 Yves Thos[Note 14]   Cultivateur propriétaire.
1896 1900 Jean-Marie Le Bot[Note 15]   Propriétaire cultivateur et négocant. Fils de Rolland Le Bot, maire entre 1878 et 1887
1900 1905 François-Marie Le Bot[Note 16]   Propriétaire cultivateur. Fils de Rolland Le Bot, maire entre 1878 et 1887. Deux mandats successifs de maire.
1905 1906 François Le Bot    
1906 1908 François-Marie Geffroy[Note 17]    
1908 1919 Jean-Marie Meuric[Note 18]   Propriétaire cultivateur. Deux mandats successifs de maire.
1919 1929 François-Marie Geffroy   Déjà maire entre 1906 et 1908.
1929 1945 Lucien Meuric[Note 19]   Propriétaire cultivateur. Deux mandats successifs de maire.
26 janvier 1945 18 mai 1945 Eugène Kerharo    
1945 1959 Yves-Marie Disez   Deux mandats successifs de maire.
1959 1965 Louis Roche[37] PCF Cultivateur. Accordéoniste.
1965 1985 Jean Le Bras PCF Instituteur
Trois mandats successifs de maire.
03 janvier 1985 23 juin 1995 Alexis Cojean PCF Deux mandats successifs de maire.
23 juin 1995 en cours Hervé Guelou DVD Agriculteur. Conseiller régional. Quatre mandats successifs de maire.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 533 habitants[Note 20], en diminution de 1,84 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2411 2151 2421 2361 5131 5541 5731 6041 579
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6401 6881 7791 6751 7141 6251 6511 4801 540
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5751 5231 4341 3321 2131 1221 073934850
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
744643562534520518540563538
2021 - - - - - - - -
533--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marcel Hamon (1908-1994), résistant, conseiller général et député, est né à Plufur[45].
  • Jean-Pierre Le Dantec (né le à Plufur), écrivain[46].
  • Yvonne Le Fustec (née en 1906, Convenant Lan à Flufur, décédée en 2003), femme de lettres, poétesse[47].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Marie Le Long, née le à Plufur, décédée le à Plufur, dame douairière de Coatangars, héritière de Keranroux.
  3. Jean du Chastel, né avant 1606, décédé après 1650 à Plounérin, sieur de Coatangars.
  4. Renée de Tuomelin, né le à Plestin, fille de Toussaint de Tuomelin, seigneur de Kermorzu et Kerbourdon.
  5. Personnes en âge de communier.
  6. Rolland Jules de Quelen, chevalier seigneur du Plessix et de Kerprigent, officier dragon du régiment de Monteclerc, né le à Plounérin, décédé le à Guingamp
  7. Jeanne-Louise Quesseveur, née le à Plufur, décédée le à Plufur.
  8. Jean Marie Georges Vizien, né le à Guingamp, décédé le .
  9. Peut-être Jean-Marie Quesseveur, né le à Plufur, décédé le à Plufur.
  10. Rolland Le Bot, né le à Plestin, décédé le à Kertanguy en Plufur.
  11. Yves Geffroy, né le à Plufur, décédé le au bourg de Plufur.
  12. Yves Scolan, né le à Louargat.
  13. Louis Allain, né le à Plufur, décédé le à Châteaulin.
  14. Tves Thos, né le à Plufur, décédé le à Run an Manach en Plufur.
  15. Jean-Marie Le Bot, né le à Plufur, décédé le au bourg de Plufur.
  16. François Le Bot, né le à Lesténavot en Plufur, décédé le à Lesténavot en Plufur.
  17. François-Marie Geffroy, né le à Plufur.
  18. Jean-Marie Meuric, né le à Plufur.
  19. Lucien Meuric, né le à Plufur, décédé le à Plufur.
  20. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plufur et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c d et e « Étymologie et Histoire de Plufur », sur infobretagne.com (consulté le ).
  15. a b et c « Répertoire archéologique du département des Côtes-du-Nord », Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « L'archidiaconé de Plougastel (ou Ploucastel) en l'ancien évêché de Tréguier », sur infobretagne.com (consulté le ).
  17. François Merlet, « Les limites des diocèses à la veille de la Révolution dans le département actuel des Côtes-du-Nord », Bulletin de la Section de géographie,‎ (lire en ligne).
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